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Organisé dans le cadre du centenaire de la Première Guerre Mondiale, le meeting de l’air s’est déroulé samedi et dimanche sur la base aérienne de Saint-Dizier, doublement choisie pour sa fonction de base arrière lors de la bataille de Verdun et pour son célèbre parrain, le commandant Antoine de Saint-Exupéry.

Ce week-end la BA-113 ressemblait quelque peu à un village peuplé d’irréductibles qui résiste encore et toujours à l’envahisseur : la pluie. Le samedi, les hangars étaient ainsi devenus des refuges, les parasols des parapluies et les présentations en vol des exceptions. Rafale Solo Display, Couteau Delta, Patrouille de France, Super Puma, Eurofighter Typhoon et Alphajet Solo Display ont tenté de faire au mieux pour égayer ce ciel, bien décidé à ne négocier aucune accalmie. Au sol, seuls les quelques palmiers des tentes VIP rappelaient tant bien que mal un certain mois de juillet.

Fort heureusement, le meeting organisé par la FOSA (Fondation des OEuvres Sociales de l’Air) se tenait sur deux jours et le dimanche a accordé un peu de répit aux organisateurs. Le sourire retrouvé, le colonel Sébastien Michel, commandant de la base, s’affaire.

La seconde journée démarre donc sur les chapeaux de roues. Les centaines de mètres de files d’attente ne trompent pas : les spectateurs sont là, bien décidés à admirer le show. « Les enfants attendaient ça avec impatience », souligne une jeune femme accompagnée de ses trois bambins, « il était hors de question de ne pas venir, ça aurait été le drame à la maison ! » Les yeux rivés vers le ciel, la foule admire déjà les présentations en attendant d’accéder au bord de piste. L’imposant dispositif de sécurité mis en place pour l’événement impliquait en effet un peu d’attente. Fouilles au corps, valises, sacs, rien n’est laissé au hasard par les organisateurs, pour que chacun profite au mieux de l’événement. « C’est normal et cela permet à tout le monde de se sentir en sécurité à l’intérieur », précise un spectateur accompagné de son fils.

Côté planning, on enchaîne cette fois-ci les démonstrations en vol. La majorité du plateau prévu peut effectuer son passage, même si les « démos mauvais temps » prévalent.

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Les ambassadeurs de l’armée de l’air percent les nuages de leurs ailes tricolores : le Rafale Solo Display à peine rentré du Bourget impressionne toujours autant et surprend la foule avec un « touch & go » inattendu. La Patrouille de France enchaîne ses nombreuses formations dont les croisements iront jusqu’à faire frissonner certains. Quant aux voltigeurs de l’EVAA, ils sont représentés par les capitaines Busque et Orlowski, ravis de pouvoir voler, contrairement à la veille.

L’Alphajet Solo Display n’est pas en reste et le dynamique duo des Couteau Delta, venus de la base voisine de Nancy-Ochey, impressionne par sa démonstration pêchue et remarquable. Au grand dam de ceux qui la composent, seule l’équipe de parachutisme ne peut déployer ses voiles, faute de plafond suffisant.


© Marie Christophe / Le Journal de l’Aviation – tous droits réservés
Coté invités, le rutilant Vultee BT-13 « Valiant », homologue du célèbre T6, ne passe pas inaperçu. Le Super Puma vient quant à lui saluer la foule au plus près, qui le lui rend bien.

Les hôtes étrangers étaient également à l’honneur avec notamment le quatuor des Royal Jordanian Falcons ainsi que la patrouille croate Krila Oluje « Wings of storm» qui nous a fait part de son plaisir d’être présente : « nous sommes très heureux de pouvoir évoluer ici. Nous sommes avant tout instructeurs et faisons peu de meetings internationaux, seulement deux cette année, c’est donc un véritable honneur de présenter notre patrouille » affirme le leader, le capitaine Darko Belancic.


Les capitaines Belancic et Barisic de la patrouille croate Krila Oluje encadrent le colonel Martinic © Marie Christophe / Le Journal de l’Aviation – tous droits réservés
L’espagnol Eurofighter Typhoon et le F-16 de la Royal Danish Air Force ont régalé chacun à leur façon les fans d’avions de combats, tandis que l’interception d’un TB30 par le Mirage 2000-5F du Groupe de Chasse ½ « Cigognes » aux couleurs de Guynemer, est l’occasion de rappeler les missions d’interventions mais aussi de support d’avions en détresse qui sont les leurs.

Le silence qui suit la démonstration énergique du F/A-18 Hornet Solo suisse vient clôturer le show aérien. Quelques candidats attendent encore avec impatience leur tour pour investir le cockpit des avions du statique, tandis que le ballet des départs de spectateurs se met en place. Enfin, comme un clin d’oeil de remerciement à ceux qui ont affronté ce week-end de grisaille, le soleil apparaît… avant de se recoucher sur une base prête à reprendre ses activités.


© Marie Christophe / Le Journal de l’Aviation – tous droits réservés

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