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Il était une fois deux étudiants, Guillaume et Louis, qui cherchaient à créer leur propre société. A peine sortis de l’école, il fallait trouver l’Idée. L’idée qui allait faire la différence. L’idée qui leur permettrait de se démarquer. A force de recherches, ils trouvèrent … une photo. Celle de la boutique de l’arrière-grand-père de Guillaume. Celle de Léon Flam. Cet artisan des années 20 fabriquait des sacs pour les voyageurs de l’époque, dont certains pilotes de l’Aéropostale. Une aubaine. Les deux hommes décident de relancer la marque. Nous sommes alors fin 2011. Guillaume et Louis travaillent à partir de design provenant des archives, mais aussi en s’inspirant globalement des années 20 et de l’aviation de l’époque.

La première collection proposera trois modèles et trois couleurs. Viennent le premier salon et les premières démarches commerciales qui aboutissent à des stands éphémères aux Galeries Lafayette et au Printemps. L’aventure commence. Louis Epaulard précise que « c’était un vrai challenge de faire revivre cette marque, eu égard à son historique. Elle est associée à de nombreuses valeurs liées à l’Aéropostale et nous nous devions d’être à la hauteur. Il a fallu construire quelque chose dans le temps qui soit cohérent avec l’univers et les valeurs des pilotes de l’Aéropostale. »


© Léon Flam – tous droits réservés
La boutique parisienne

Trois ans plus tard, la boutique Léon Flam est ouverte. Siégeant en plein coeur de Paris, au 6 rue des Filles du Calvaire, ce lieu de vie offre un espace de vente et un studio de création. « C’est très important d’être en contact direct avec notre clientèle pour maîtriser le service que l’on va lui offrir », affirme Louis Epaulard. L’avantage d’avoir pignon sur rue se trouve également dans le service après-vente qui permet de donner une seconde jeunesse à des produits créés pour durer.


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Aujourd’hui, la marque propose des pochettes d’ordinateur, des porte-documents, des cabas, des sacs, des sacs à dos, des chaussures et des trenchs, ainsi que de la petite maroquinerie et des accessoires de voyage. Quelques livres sont également disponibles, toujours en lien avec l’aéronautique, bien évidemment.

Outre la boutique, les produits sont également en vente sur le site Internet de Léon Flam et chez une dizaine de revendeurs. « Notre deuxième marché est le Japon », précise l’entrepreneur. « Les Japonais sont très friands de produits français et apprécient la marque. »

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L’atelier made in France

Côté fabrication, les pièces sont aujourd’hui produites dans le propre atelier Léon Flam à Châtillon-sur-Indre, dans le Centre-Val de Loire. Cinq personnes y travaillent en CDI. « Notre objectif est de doubler les effectifs dans les dix prochains mois et de poursuivre une croissance assez importante côté fabrication », souligne Louis Epaulard. L’entrepreneur souhaite cependant rester sur des volumes allant de 10 à 100 pièces par modèle, en se positionnant sur des séries limitées à destination d’un public sensible à l’historique et aux valeurs de la marque. « C’est une vision en lien avec les évolutions du secteur de la maroquinerie. Aujourd’hui, les clients sont plus sensibles aux petites unités de production qui fabriquent de petites quantités. Nous ne sommes pas sur des volumes vendus à des millions d’exemplaires dans le monde entier, mais plutôt sur quelque chose d’unique », précise-t-il. Même si les pièces ne sont pas faites sur mesure, elles peuvent être personnalisées pour des cadeaux d’affaires ou pour graver des initiales.


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Autre point important pour l’entrepreneur, la provenance de ses peaux, made in Europe. « Nous essayons au maximum d’avoir un sourcing de proximité, hors de question que notre matière première ait fait trois fois le tour du monde avant d’arriver dans nos ateliers », insiste-t-il.


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Les nouveautés de fin d’année

La fin d’année verra naître la collection féminine de Léon Flam. Pour faire sa place dans cet univers extrêmement concurrentiel, la marque proposera quatre pièces pour commencer, créées en cohérence avec le design existant. L’objectif est de répondre à certaines demandes et d’ouvrir de nouvelles perspectives de croissance.

Suite à un partenariat avec la Fondation Antoine de Saint-Exupéry pour la Jeunesse, un produit partage, co-brandé, est également en phase de sortie d’ici début 2018 au plus tard. Une grosse partie des bénéfices de ce produit spécifique et commercialisé par Léon Flam sera reversée à la Fondation. « Pour nous, c’est porteur de sens de s’intégrer à cette Fondation qui véhicule des valeurs fortes et de mettre notre nom à côté de celui d’Antoine de Saint-Exupéry, une des grandes figures de l’Aéropostale. Par ailleurs, nous serions ravis de nous associer à Latécoère pour le centenaire des lignes. »

Les projets ne manquent pas pour Louis Epaulard, actuellement président de Léon Flam.
Son associé Guillaume, qui n’est autre que Guillaume Gibault, a quant à lui quitté l’opérationnel pour créer une autre marque à succès : le Slip Français. Les deux étudiants ont réussi leur pari. Reste à leur souhaiter que leurs marques restent gravées à jamais, comme l’esprit des pionniers qui a inspiré leur business.

Pour visionner les créations Léon Flam, visitez le site http://leonflam.com/


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